mardi 18 février 2014

Bribes de pas anato-urbains / points d'ancrages fluides.

Je note,
à toute allure, à vive allure : 

territorialité ==> micro-territorialité
: les cartilages, zones intermédiaires mi-fibreuses mi-osseuses, moelleuses // vibrantes, dédiées à l'espace de l'accueil-contact et du mouvement suivant une plurimodalité du sensible & du fonctionnel
___> mon accueil d'Izlé atteint ce genre de micro-territoires, autant qu'elle s'y cale finement (hier en écoutant Alice Coltrane je sens Izlé pénétrer délicatement mes cartilages)
___> isolez un cartilage de l'anatomie complète et vous perdez de la territorialité, pour autant l'accueil troublant, l'affect en mouvement existe, se déterritorialise à volonté justement pour exister, continuer à exister.
] Continuer à jouer. Articuler du jeu. Éprouver d'être joueur-euse-s mutuel-le-s, se multiplier les terrains. [

Que le troub*le envers quelqu'un-e, le « tu peux venir en moi (viens) », explore des territoires dont les plaisirs s'ils se trouv*ent opèrent cette dynamique de se déterritorialiser joyeusement. Non pas pour s'isoler du monde, mais pour multiplier ce monde, pour créer des repères de désirs & plaisirs qui ne font territoires/terrains qu'en mouvant/jouant.

* Hier Bro me demande si je sais qu'en espagnol le 'b' et le 'v' sont phonétiquement assez similaires, oui je le sais, ça s'écrit même.

}  Autrui est le territoire. Mobile, cartilagineux.
}  Déterritorialiser est une mécanique érotique (affection intellectuelle, sensible, esthétique, charnelle, silencieuse, animale).

Suis un joueur improbable. (Qui se croyait illégitime ?)
La probabilité de la rencontre avec Izlé bouleverse chacune de mes territorialités. Et c'est très bien. « Très bien. »

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