samedi 16 novembre 2013

Pool. // Poul.

Tu les vois les vagues là sur le plafond, tu vois la lumière qui veut toute les rejoindre,
tu vois comme c'est irrésistible, comme je ne peux pas y résister, qu'il n'est (absolument) pas question de résister à ce qui est beau.
Tu vois comme la lumière peut flotter. Et toi est-ce que tu viendrais flotter,
et toi quand est-ce que tu vas te mouiller ?






(À personne. À quiconque.)




(À toi. À personne.)

 

Chez Medax les murs sont (absolument) blancs. Je passe les temps d'attente [de salle d'attente] à y écrire avec mes yeux des petits poèmes discrets dans chacun des angles, des recoins, des arêtes. Seule la lumière sait les lire, très doucement.
Et là j'écris dans le noir, au moment où ces petits poèmes se sont endormis.

A. a écrit ce soir le beau mouvement d'une claque qu'on va chercher. À base d'éveil, « quelque chose qu'on ne fait pas une fois pour se rendormir ensuite, un travail permanent de présence dans sa vie ».
Et sur l'art de vomir.
Limpide.

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