jeudi 2 mai 2013

Me fais pas chier avec ton jet lag.


Ah ouais « crise existentielle », « moral dans les chaussettes » ? Mais je te l'écris : bouffe les tes chaussettes, branle la un bon coup ta crise. Il n'y a pas de crise existentielle il y a de l'intensité existentielle, eh oui tu ne peux pas te barrer de ton existence ni de son intense prévalence. Alors quoi, tu as peur ? Toi aussi, toi encore, toi comme l'autre, comme les autres. Tu vas stagner, et tu vas te putafier au travail parce que ça ne te surprend plus d'être dégoûtée de ce taf que la société te rit au nez. Tu vaux tellement mieux que ça, tu le sais 1000 fois et tu t'écrases 1000 fois, si je te le dis 1000 fois tu vas fuir 1000 fois pour le regretter 1000 fois. Laisse ta mort à l'aéroport, tu fais chier, elle va venir assez vite pour toi comme pour moi et on a toutes les excuses, tous les mots d'absence justifiés pour vivre maintenant, à mordre le soleil. Viens voir la mer, arrête ta merde, s'il le faut je viens te chercher à la sortie de ton putain de bureau pour décoller tes derbies du lino, te plaquer dans un train et t'emmener foure ici les pieds dans l'eau. 



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