dimanche 2 septembre 2012

Parce que C.



Parce que c'était classe que tu prennes spontanément ce train depuis Paris pour qu'on aille à l'océan, « même un aller-retour dans la journée, je viens ».
Parce que je ne t'ai pas dit que j'ai eu l'impression de mon seul jour de vacances depuis l'été.
Parce que tu prouves que l'amitié peut exister même avec ma connerie.
Parce que Duras a raison autant qu'elle a tort.
Parce que je me suis demandé lorsque nous étions assis-e-s longtemps sur le sable si tu savais que je pensais à lui, et parce que ça me rassurait que tu ne m'en veuilles pas d'être silencieusement triste.
Parce que se foutre de la gueule du serveur lorsqu'il annonce les spaghettis aux moules.
Parce que tu imites drôlement bien les mouettes et les moustiques qui t'attaquent.
Parce que tu aimes marcher longtemps dans les rues.
Parce que tu m'as fait sourire avec ton « cendrier de plage » (parce que tu es terriblement parisienne :)).
Parce que tu fumes trop et que ça te va bien.
Parce que j'aime comment tu aimes V.
Parce que je retiens les lumières de New York.
Parce que je me suis demandé si tu souris aussi en dormant.
Parce que tu as honte de ta dyslexie orale que je trouve magique.
Parce que tu me ramènes au petit-déj un Opuntia quand je te demande avec mes yeux rougis une lobotomie.






par C.

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